
Melilla demande la réouverture contrôlée de la frontière avec le Maroc
Le président de Melilla, Eduardo de Castro, plaide pour la réouverture « contrôlée » de la frontière avec le Maroc, après plus de deux ans de fermeture.
Les habitants de Melilla continuent de faire pression sur l’Espagne à travers des appels de protestation nocturne pour exiger « l’ouverture immédiate » des points de passage frontaliers. Mais le gouvernement espagnol préfère ne pas céder à ces pressions qui sont loin de le détourner de l’objectif fixé.
Pour se faire entendre, les protestataires — dont la plupart sont des Marocains — soutenus par le Parti de l’Alliance pour Melilla, l’organisation « Adelante Melilla », le Comité islamique de Melilla, ainsi que l’association des commerçants “Rashtro” organisent un sit-in ce dimanche 17 avril devant le siège de la délégation gouvernementale espagnole. Une manifestation à laquelle l’Union des associations islamiques de Melilla a refusé de participer, car une fête religieuse (la Pâque, NDLR) se célèbre ce jour. Elle a, dans un communiqué, souligné « la nécessité du respect religieux et sectaire des différentes sectes qui composent la ville de Melilla ».
À lire : Melilla : des manifestants appellent à la réouverture de la frontière avec le Maroc
Les manifestations de protestation ont suscité des réactions de la part de Sabrina Moh, la représentante du gouvernement espagnol dans la ville autonome. « Ce que je garantirai aux habitants de Melilla, c’est que le plan du gouvernement central est dans l’intérêt général de la ville et dans le cadre d’une action conjointe et coordonnée », a-t-elle écrit sur son compte Twitter, ajoutant que les pressions et les menaces ne changeront pas ce que l’exécutif a prévu et ne le détournera pas de l’objectif fixé.
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