La visite du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez à Rabat « pourrait avoir lieu entre février et mars », a déclaré jeudi 21 janvier, Arancha González Laya, ministre des Affaires étrangères dans une interview accordée à la Radio nationale d’Espagne. Selon elle, un éventuel deuxième report serait lié à « la situation sanitaire actuelle », et non à un « motif politique ». « Nous travaillons sur la date (…) mais à aucun moment le retard n’a été imputable à des raisons politiques, mais uniquement à des raisons sanitaires », a-t-elle souligné.
Lors de cette interview, la ministre espagnole a été également interrogée sur la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’arrivée au Bureau ovale du nouveau président Joe Biden. « Je ne vais pas entrer dans ce jeu, c’est une décision qui correspond aux États-Unis, et l’Espagne ne la supprimera pas et ne se mettra pas non plus dans cette discussion », a-t-elle déclaré.
La cheffe de la diplomatie espagnole semble ainsi se raviser. En décembre dernier, elle affirmait que « le gouvernement espagnol a déjà une série de contacts avec l’équipe de Biden pour chercher un retour au multilatéralisme ». « Ce sera à lui (Joe Biden, NDLR) d’évaluer la situation, de voir comment il veut se positionner et de travailler pour apporter une solution juste mais aussi durable », avait-elle ajouté.