La souveraineté du Maroc sur le Sahara est irréfutable si l’on s’en tient aux documents royaux historiques, a affirmé jeudi Bahija Simou, la directrice des Archives royales, lors d’une conférence organisée par l’Association Ribat Al Fath pour le...
Une cour d’appel marocaine a confirmé jeudi la condamnation d’un militant des droits de l’Homme au Sahara, Ali Salem Tamek, à une peine de deux ans de prison pour "atteinte à la sûreté intérieur de l’Etat", a-t-on appris de source judiciaire.
Cette décision a été prise par la cour d’appel d’Agadir (sud) après la condamnation le 10 septembre d’Ali Salem Tamek par une juridiction inférieure, en raison de "ses prises de positions en faveur de l’indépendance" du Sahara, selon l’organisation Amnesty International.
Dans un communiqué parvenu mercredi à Rabat, Amnesty a rappelé que ce militant des droits de l’Homme a été accusé de recevoir des fonds du Front Polisario, une accusation qu’il a toujours rejetée.
Son procès en appel est intervenu à un moment où un nombre "préoccupant" de militants sahraouis "membres de la société civile" sont, selon Amnesty, persécutés par les autorités marocaines".
Quatre autres militants sahraouis arrêtés pour des motifs similaires avaient été condamnés à quatre années de prison à Agadir en 2000, rappelle l’organisation. Ils ont été graciés par le roi Mohammed VI en novembre 2001.
Réclamant "la libération immédiate et incontionnelle", d’Ali salem Tamek, Amnesty reconnaît toutefois dans son communiqué des "progrès non négligeables" du Maroc pour "élargir la liberté d’expression" mais estime que "la persécution des personnes qui s’opposent de manière pacifique à la souveraineté du Maroc sur le Sahara continue de ternir les résultats obtenus dans le domaine des droits humains".
Le Maroc considère le Sahara, qu’il a annexé en 1975, comme partie intégrante de son territoire alors que le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, revendique l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole.
AFP
Ces articles devraient vous intéresser :