Les Nations unies ont apporté un démenti formel au sujet d’une éventuelle démission de Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.
Le Maroc a lancé "une offensive diplomatique" visant à expliquer sa position sur le conflit du Sahara aux dirigeants de plusieurs pays, notamment d’Afrique et d’Amérique centrale, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale samedi à Rabat.
Des ministres, des députés et des responsables de partis se sont rendus ou s’apprêtent à se rendre dans ces pays "afin de les informer de la situation au Sahara et d’expliquer la position marocaine concernant ce conflit", a précisé cette source.
Une première délégation a quitté le Maroc en fin de semaine pour le Mexique, le Guatemala et le Costa Rica. Trois autres groupes partiront lundi et mardi pour l’Australie, ainsi que pour la Sierra Leone, le Liberia, le Cap Vert, et enfin pour l’Angola, le Malawi et le Swaziland. Cette "offensive" devrait se poursuivre jusqu’à fin juillet.
"Plusieurs pays africains et latino-américains soutiennent la thèse des séparatistes", souligne samedi le Matin du Sahara (proche du pouvoir), pour expliquer le choix des délégations de se rendre principalement dans ces régions.
"La stratégie diplomatique marocaine n’a pas toujours été performante et efficace", regrette le Matin.
Le Maroc, dont les relations avec l’Algérie traversent une crise provoquée par ce dossier, rejette le principe d’un référendum d’autodétermination au Sahara, solution devenue selon lui "obsolète". Il préconise une large autonomie du territoire, dans le cadre de la souveraineté marocaine.
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