Comment la fille du magnat Stuart Wheeler a appris à aimer Tanger

Sarah, fille de Stuart Wheeler, pionnier du trading Forex et de l’industrie des CFD, est tombée amoureuse de la ville de Tanger qu’elle détestait auparavant.

Enfant, Sarah Wheeler et ses sœurs, Jacquetta et Charlotte se rendaient chaque été à Dar Sinclair, une villa construite par leur arrière-grand-père maternel, l’architecte britannique Jack Sinclair dans la ville de Tanger pour y passer les vacances estivales. Ce n’étaient pas des moments agréables pour l’adolescente. « Je détestais la nourriture, le temps. Je pensais que c’était sale. J’étais une petite adolescente anglaise », dit-elle. Même réaction chez Stuart Wheeler, son père. Lors d’une traversée du détroit de Gibraltar depuis l’Espagne, le pionnier du trading Forex et de l’industrie des CFD s’était plaint d’un climat « trop chaud ». Sa mère, la célèbre photographe Tessa Codrington, qui a hérité de Dar Sinclair alors qu’elle était dans la vingtaine magnifiait la demeure, relate The New York times.

Devenue adulte, Sarah change sa perception de la ville de Tanger. Après la mort du producteur de défilés de mode anglais Johnnie Gairdner, un ami proche de sa mère, qui avait légué à celle-ci sa maison délabrée, Lalla Yenou, située près de la maison de Dar Sinclair, Codrington avait proposé à sa fille de décorer la maison. « Ma mère m’a demandé si j’étais intéressée à décorer la maison de Johnnie, mais je lui ai dit que je ne le ferais que si c’était la mienne », confie-t-elle. Sa mère accepta, à condition que Sarah cède sa future part de Dar Sinclair devenue une superbe villa à ses sœurs (à ce moment-là, Jacquetta était déjà un mannequin bien connu). Elle a donc hérité de la maison de Johnnie.

Elle emménage dans la maison Lalla Yenou qui menaçait ruine. Avec l’aide du paysagiste et romancier milanais Umberto Pasti, elle a transformé la demeure. Par la suite, elle y construit un deuxième bâtiment avec l’aide de l’architecte Cosimo Sesti et Pasti. Aujourd’hui, elle se sent à l’aise de vivre à Tanger qu’à Londres. Elle se sent tout simplement chez elle.