Tahar Ben Jelloun, qui n’aime pourtant pas le mot "francophonie", dit vouloir apporter plus que sa seule notoriété au Festival des Francophonies, où des artistes du monde entier viennent présenter leurs œuvres en français.
L’écrivain marocain, interrogé sur la situation de la francophonie dans un entretien au "Populaire", n’hésite pas à dénoncer le manque de moyen dont dispose la francophonie au Maroc. "Cela s’observe par exemple au Maroc. Dans ce pays parfaitement bilingue, les familles commencent à envoyer leurs enfants dans les écoles américaines, puis faire leurs études aux États-Unis, au Canada" explique l’auteur de "Racisme expliqué à ma fille".
Malgré un budget très serré, Tahar Ben Jelloun espère aujourd’hui se montrer convaincant afin de redonner au Festival des Francophonies ses lettres de noblesse. "C’est un combat qui vaut la peine. D’ailleurs, fondé sur l’échange, ce festival est aussi un service rendu à la France" conclut l’auteur à succès.