Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent faiblement au développement du Maroc. Pourtant, leurs compétences sont nécessaires pour relever les défis économiques et socioculturels du royaume.
Le ministre des Affaires économiques et générales, Rachid Talbi Alami, a eu mardi à Rabat, une réunion avec le ministre italien des communications, Mario Landolfi, axée sur la concrétisation des clauses du mémorandum d’entente signé entre le Maroc et l’Italie dans le secteur des télécommunications.
Mettant le doigt sur le déficit dont souffrira l’Europe, d’ici 2025, en matière de ressources humaines dans ce secteur, estimé à 2,5 millions de techniciens et d’ingénieurs, le ministre marocain a proposé, comme stipulé dans l’accord, la mise en place de centres de formation en faveur des Marocains pour satisfaire la demande italienne. Cette mesure permettra à l’Italie de tirer profit d’une main d’oeuvre bien formée et à moindre coût et d’offrir 250.000 postes d’emploi, d’ici 2010, a-t-il ajouté. Le Maroc compte également solliciter le soutien financier et l’expertise de l’Italie, qui contribue financièrement à la Gateway foundation de la banque mondiale et finance des projets dans le domaine des technologies de l’information dans les pays en voie de développement, en vue de sécuriser le système informatique marocain et lutter par conséquent contre la cyber-criminalité et le faux usage de l’Internet, a précisé le ministre.
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