Les Forces armées royales (FAR) marocaines auraient réceptionné un lot de drones suicides SpyX développés par la société israélienne BlueBird Aero System.
La coopération scientifique entre le Maroc et l’Italie franchit un nouveau pas. Les présidents des universités de Lecce et Al Akhawayn d’Ifrane ont signé jeudi à Rabat un accord sous la présidence de Mme Letizia Moratti, ministre de l’Education italienne et son homologue marocain Habib Malki.
La cérémonie a eu lieu au siège de la Banque Centrale dont le gouverneur Abdellatif Jouahri n’est autre que le chancelier de l’université Al Akhawayn. L’ensemble des membres du conseil d’administration de l’université ont fait le déplacement à Rabat. Et pour cause, l’événement est important. Le programme de coopération universitaire à mettre en œuvre comprend un volet formation et un aspect recherche. Cela se fera grâce à la création d’un laboratoire de recherche spécialisé en « e-business solutions » et visant la formation des « ingénieurs du changement », pour reprendre l’expression de Rachid Belmokhtar, président de l’université d’Al Akhawayn et initiateur du projet avec son homologue italien.
Pour ses promoteurs, ce laboratoire entend répondre à la nécessité de promouvoir la productivité et la compétitivité des économies méditerranéennes, via l’innovation, le développement des technologies de l’information, de la communication et du e-business. Cette infrastructure visera principalement à appuyer les jeunes talents du pourtour de la Méditerranée en vue d’une formation scientifique et technologique. Elle ambitionne également à accélérer l’intégration des économies méditerranéennes dans l’économie globale.
Le programme démarre dès la rentrée prochaine. Ainsi, la formation sera lancée en septembre avec l’échange d’une vingtaine d’étudiants entre les deux pays.
Cet accord est important pour la partie marocaine puisque l’université italienne est considérée comme une référence internationale notamment dans le domaine de l’intelligence économique et du management de la connaissance (cf notre interview avec le Pr Driss Alaoui M’daghri-www.leconomiste.com) Cela permettra à Ifrane de se positionner sur l’échiquier universitaire mondial, pour reprendre l’expression de Bachir Rachdi, président de l’APEBi et membre du conseil d’administration de Al Akhawayn.
Pour Malki, l’accord aura des retombées positives sur les deux universités. C’est un moment privilégié qui consacre la promotion de l’espace euroméditerranéen, dit en substance le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Moratti abonde dans le même sens. Selon la ministre, l’accord bilatéral est important pour créer le noyau dur pour d’autres accords à venir. L’objectif est de mettre en place un marché euroméditerranéen scientifique. Avec cette opportunité, le Maroc devra relever le défi de la fracture numérique pour avancer dans la modernité.
L’Economiste
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