La ville d’Agadir, située sur la côte atlantique du pays, a été pratiquement rasée en quelques secondes, laissant plus de 12 000 morts, soit le tiers de la population, des milliers de blessés et des dizaines de milliers de sans-abri.
La rapidité avec laquelle le tremblement de terre a frappé a pris la population totalement au dépourvu. Il était environ 23h40 quand la terre a commencé à trembler, et en à peine 15 secondes, de nombreux bâtiments, y compris des écoles, des hôpitaux et des maisons, se sont effondrés. L’ampleur de la destruction était telle que le roi Mohammed V du Maroc a décidé de ne pas reconstruire la ville à son emplacement d’origine, optant plutôt pour un nouvel emplacement plus éloigné de la côte.
Ce séisme a eu un impact significatif non seulement sur le plan humain, mais aussi sur les politiques et réglementations relatives à la construction dans la région. Les normes de construction ont été revues et mises à jour pour rendre les bâtiments plus résistants aux secousses. Cela a également incité les gouvernements et les organisations à investir davantage dans la recherche sismique et la préparation aux catastrophes naturelles.
Près de soixante-trois ans après la tragédie, Agadir s’est reconstruite et s’est développée en une ville moderne, mais le souvenir du tremblement de terre continue de servir d’avertissement.
Ce vendredi 8 septembre, un puissant séisme a touché la région de Marrakech, faisant au dernier bilan plus de 600 morts et des centaines de blessés. Les secousses ont été ressenties à Agadir, rappelant à certains le douloureux tremblement de 1960.