
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Le Franco-marocain Yassine Salhi est mort. L’homme écroué pour avoir décapité son patron en juin dernier s’est suicidé mardi soir dans sa cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
D’après des sources policières citées par l’AFP, Yassine Salhi, qui n’était pas repéré comme suicidaire, s’est pendu avec ses draps aux barreaux de sa cellule.
En juin dernier, il avait été placé en détention provisoire pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste après avoir décapité son patron et tenté d’attaquer un site gazier en Isère. Durant son interrogatoire au commissariat, il avait écarté toute motivation terroriste, ce que n’a pas cru la justice.
Le jeune de 35 ans été remarqué dès 2003 par la police. A cette époque, il avait commencé à fréquenter un groupe salafiste puis effectué de nombreux voyages au Maroc et en Arabie Saoudite. Vient ensuite un voyage en Syrie avec sa femme et ses enfants en 2009 pour, dit-il, apprendre l’arabe.
Ayant gravité autour de la mouvance Forsane Alizza, il est ensuite signalé à la Gendarmerie pour des réunions à caractère religieux à son domicile.
Le 26 juin dernier, il décapite son patron et expose sa tête en se prenant en photo qu’il envoie à un djihadiste français basé en Syrie du nom de Sébastien V.
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