"Un accord de libre-échange est un objectif majeur. (...) Nous chargerons une équipe spéciale de travailler intensément et rapidement à la préparation d’une mouture d’accord à soumettre à l’appréciation des deux gouvernements, marocain et israélien", a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien L’Économiste.
Il rassure qu’avec un tel ALE, les économies israélienne et marocaine ne seront pas dans un rapport concurrentiel, mais plutôt de complémentarité. Selon les explications du responsable israélien, le Maroc pourrait bénéficier de l’immense expérience israélienne dans les secteurs de technologies de l’eau et de l’agriculture. De même, des coopérations fondées sur des technologies innovantes dans le secteur de l’automobile pourraient être établies.
Il a également affirmé que Israël a beaucoup à apprendre de la puissance industrielle automobile marocaine, ainsi que de la capacité du Maroc, situé dans un carrefour d’échanges stratégiques, à servir de pont entre les régions. Dans ce sens, de milliers d’hommes d’affaires israéliens comptent visiter le royaume afin de nouer des partenariats avec leurs homologues marocains.
M. Peretz a en outre indiqué que le Maroc et Israël pourraient créer des sociétés mixtes actives en Palestine, Bahreïn, et aux Émirats arabes unis. Pour la matérialisation de ces projets, il a annoncé qu’il se rendrait "très prochainement au Maroc avec une délégation d’hommes d’affaires israéliens qui pourront rencontrer leurs homologues marocains et enclencher une activité vaste et rapide".