Gad Elmaleh se confie sur l’une de ses souffrances

Le terme « syndrome du blédard » dont Gad Elmaleh est l’inventeur est l’une de ses souffrances. Un terme qu’il explique par « une manière un peu poétique de dire qu’on essaye de s’adapter », lors de son passage samedi dans le cinquième épisode d’une série d’été Le monde, nommée Un château de sable avec. « Ça m’a pesé, ce jugement permanent… », a confié l’humoriste. « Ce terme qui est censé qualifier ceux qui, comme lui, ont quitté leur pays d’origine et tentent de se conformer à celui dans lequel ils arrivent ».

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Né au sein d’une famille juive marocaine à Casablanca, Gad a, à l’âge de 17 ans, quitté le Maroc pour Montréal où il a étudié. Après le DEC en sciences humaines au Cégep de Saint-Laurent, il a poursuivi les études en sciences politiques à l’Université de Montréal. En 1992, il arrive en France à Paris pour suivre une formation artistique au cours Florent, pendant deux ans et demi en classe libre avec son ami Sébastien Ripari. L’humoriste est père de deux garçons (Noé, 22 ans et Raphaël, 9 ans et demi), nés de deux relations différentes.

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Malgré ses souffrances, Gad a toujours l’humour chevillé au corps. « Quand on ne fait pas ce métier, on ne sait pas vraiment si ce qu’on est en train de faire est drôle. Quand tu es humoriste, tu fais des choses que tu as déjà éprouvées devant 3 000 personnes. Il y a des phrases, des figures que tu fais et qui marchent depuis des années et là elles ne marchent pas et tu n’as pas de retour. Et comme ils sont bons, tu n’as même pas l’œil qui frise parfois, donc c’est déstabilisant. Tu t’enfonces, c’est une spirale », avait-il déclaré dans une interview à Télé 7 jours où il évoquait ainsi sa participation “cauchemardesque” à la nouvelle saison du jeu d’humour.