Assassinée devant les yeux de ses enfants, la justice tranche

La Haute juridiction a rejeté l’appel déposé par l’avocat de la défense, Javier Vilarrubí, qui avait demandé une réduction de peine au motif que son client souffrait de troubles mentaux. Elle a confirmé le jugement rendu en mars dernier par le tribunal supérieur de justice d’Aragon (TSJA) qui avait entériné la sentence prononcée par le tribunal provincial de Huesca il y a presque un an, après qu’un jury populaire a déclaré l’accusé coupable de meurtre et de crimes de violence domestique sur ses enfants. Outre les peines privatives de liberté, Abdelkader Abid Allah Ben Moussa avait été condamné à verser comme indemnités à chacun de ses enfants la somme de 140 000 euros, ainsi que 55 000 euros aux parents de la victime et 22 000 euros à ses deux frères, rappelle Heraldo.

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La Cour suprême a rappelé que le TSJA avait déjà jugé que l’accusé avait toutes ses facultés au moment des faits et était parfaitement conscient de ses actes et de leur portée, comme l’ont attesté les rapports d’expertise dont celui de la psychologue, ainsi que d’autres documents qui « prouvent qu’il s’agit d’un acte prémédité et exécuté avec froideur et indifférence ». La haute juridiction a également validé la « cruauté » du meurtre, relevée par le TSJA et le tribunal provincial de Huesca, soulignant que les 12 coups de couteau portés à la victime « n’étaient pas nécessaires pour causer la mort » et que celle-ci « n’avait pas vraiment la possibilité de se défendre », car l’accusé était plus fort et l’avait attaquée par surprise.