
France-Maroc : quel avenir après un possible triomphe de l’extrême droite ?
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Interpelé mardi par une journaliste sur la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, le ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, a affirmé que cette question « se réglera » entre les dirigeants des deux pays.
Stéphane Séjourné a laissé entendre que les lignes vont bouger sur la question du Sahara. « Je l’ai dit en étant là-bas (au Maroc, NDLR). Nous avons reconnu le fait que le Maroc développe économiquement cette zone (Sahara). Nous avons même été un peu au-delà puisque nous allons même faire venir des opérateurs publics pour la développer avec eux », a-t-il déclaré lors d’une émission spéciale sur France 24 et Radio France Internationale (RFI). Et d’ajouter : « Après, pour ce qui est de la question diplomatique, c’est entre les deux chefs d’État que cela se gérera et se réglera ».
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Le chef de la diplomatie française a également expliqué les raisons de la rupture entre la France et les pays du Sahel, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger. « Nous avons quitté parce qu’ils ont souhaité que nous quittions… », a indiqué Séjourné, faisant observer que le Maroc, « une puissance régionale affirmée », pourrait jouer un rôle clé dans la préservation de la paix et de la stabilité de cette région. « Toutes les initiatives aujourd’hui du Maroc dans la région sont les bienvenues », a assuré Séjourné, précisant toutefois qu’i revient « aux Marocains de décider leurs accords, mais je crois qu’ils ont une volonté de leur côté de pouvoir tisser des liens avec leurs voisins ».
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