Gaza : l’Algérie porte de graves accusations contre le Maroc

Le Maroc est au centre d’une vaste campagne de diffamation. « Depuis le 7 octobre 2023, les autorités sionistes demandent aux Marocains de participer aux massacres visant le peuple palestinien », rapporte Radio Algérie le 23 mai, citant un universitaire. Celui-ci affirme que des soldats marocains ont participé aux massacres israéliens sur le territoire palestinien. Ces soldats seraient au nombre de plus de 4 000. Outre ces accusations, le média d’État algérien affirme qu’une unité marocaine était déjà stationnée en Palestine, avant même l’Opération Déluge d’Al-Aqsa. « Des agents secrets se spécialisaient dans l’espionnage des Palestiniens à Gaza, dénonçaient les éléments de la résistance et menaient des opérations de sabotage », ajoute l’auteur du reportage.

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Mais ces allégations contrastent avec la position officielle du Maroc et le soutien continu de son peuple à la Palestine et à la cause palestinienne, note Morocco World News, rappelant que le royaume a exigé un cessez-le-feu immédiat, mais a aussi dénoncé le meurtre de civils innocents par Israël depuis le déclenchement de la guerre entre l’État hébreu et le Hamas. De plus, le peuple marocain ne cesse de manifester pour la Palestine dans les rues sur l’ensemble du territoire marocain. Lors du 33è Sommet de la Ligue des États arabes, le roi Mohammed VI a, lui, réaffirmé le soutien du Maroc à la cause palestinienne. Il a indiqué que la situation dans la région suite à « l’agression israélienne flagrante » à Gaza « ne fait que renforcer notre détermination à faire en sorte que la question palestinienne reste au cœur des efforts visant à établir une paix juste et durable au Moyen-Orient. »

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Lors de la 10ᵉ réunion ministérielle du Forum de coopération sino-arabe à Pékin, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a condamné l’échec de la communauté internationale à mettre fin à l’agression israélienne visant les civils à Gaza. Aussi, a-t-il dénoncé l’incapacité de la communauté internationale à remédier aux transgressions d’Israël, qui a, selon lui, un « coût énorme ». Par ailleurs, les données mondiales ACLED placent le Maroc parmi les cinq pays ayant le plus haut niveau de protestation contre l’agression israélienne en cours à Gaza.