
Gardiens de parking escrocs : prison ferme à Fès
La Cour d’appel de Fès a confirmé la condamnation de trois personnes à une peine d’emprisonnement ferme d’un an, dont un gardien de parking.
Fini le règne des « gilets jaunes » ? À Casablanca, la mairie a décidé de sévir contre le gardiennage sauvage qui sévit dans les rues de la capitale économique.
Une note administrative, adressée aux présidents des arrondissements, ordonne le gel des autorisations de gardiennage de voitures, motos et autres véhicules sur la voie publique.
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Cette décision radicale s’inscrit dans un mouvement plus large de lutte contre l’occupation illégale de l’espace public. D’autres villes du Royaume, comme Tanger, ont déjà pris des mesures similaires pour endiguer ce phénomène. Les autorités dénoncent des « comportements illégaux » et des « pratiques nuisibles » de la part de ces gardiens autoproclamés, qui imposent leurs services aux automobilistes en échange de quelques dirhams.
Pour rappel, exiger un paiement pour stationner sur la voie publique est un délit passible de poursuites. Il s’agit d’escroquerie, d’usurpation de fonction et de tentative d’extorsion de fonds, tout simplement.
Aller plus loin
La Cour d’appel de Fès a confirmé la condamnation de trois personnes à une peine d’emprisonnement ferme d’un an, dont un gardien de parking.
Un incident regrettable s’est produit jeudi à Marina Smir, près de M’diq, où un gardien de voitures a abusé de la confiance d’un MRE et s’est enfui avec son véhicule.
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