Casablanca met fin à l’anarchie des gardiens de voitures

6 février 2025 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Les autorités de Casablanca travaillent à mettre fin au chaos des gardiens de voitures qui sont devenus plus nombreux dans les différentes rues et quartiers. Ceux-ci imposent des sommes d’argent en échange du stationnement des véhicules, provoquant l’agacement des automobilistes.

 dVers la fin des gardiens de voitures ? Après avoir suspendu l’émission et le renouvellement des permis de gardiennage des voitures, motos et autres véhicules, la commune de Casablanca va adopter, lors de sa session qui se tient ce jeudi, un projet de convention visant à déléguer à la société de développement local « Casa Environnement » la gestion du stationnement des voitures et des motos. L’objectif est de généraliser l’installation de parcmètres dans les différentes rues et quartiers de la ville, étant donné que certaines de ces zones ne sont pas couvertes par les conventions précédentes relatives à la gestion du stationnement des véhicules.

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Selon ses explications de Moulay Ahmed Afilal, adjoint au maire de Casablanca, interrogé par Hespress, la généralisation des parcmètres vise à mettre un terme à l’anarchie causée par ces gardiens informels, les citoyens ayant à plusieurs reprises demandé leur suppression. Cette généralisation permettra également d’augmenter et de valoriser les revenus de la ville, a ajouté Afilal, précisant que les tarifs de stationnement varieront en fonction des zones. Mais la délégation de la gestion du secteur de la surveillance des voitures et des motos à la société Casa Environnement est vue d’un mauvais œil par le président de l’Association nationale Sanad pour la justice sociale en faveur des gardiens de voitures, et par ailleurs président de l’Association nationale Sanad pour la justice sociale.

À lire :Casablanca siffle la fin du règne des gardiens de voitures

Selon le responsable, elle est illégale, car les statuts de cette entreprise concernent uniquement le domaine de l’environnement. Les gardiens réglementés sont prêts à travailler au sein d’entreprises en échange de licences de location, plutôt que de les voir attribuées à la société Casa Environnement, a-t-il affirmé.

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