Ismaël Saibari dit pourquoi il a choisi le Maroc

Dans un entretien accordé à AS, Ismaël Saibari raconte son histoire et son parcours. « Je suis né à Terrassa parce que mes parents y vivaient depuis dix-huit ans et que j’y suis resté jusqu’à l’âge de six ans. Mais la crise est arrivée et mes parents ont décidé de partir en Belgique. J’ai grandi là-bas jusqu’à l’âge de 19 ans (à Genk), puis j’ai rejoint le PSV. J’ai donc passé cinq ans aux Pays-Bas, de l’équipe de jeunes à l’équipe première. Mon oncle et ma grand-mère vivent toujours en Catalogne », confie-t-il.

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Le milieu de terrain marocain a réalisé des performances exceptionnelles au cours de ses trois saisons au PSV, dépassant ses limites à chaque saison, en termes de buts et de passes décisives. Le Lion de l’Atlas se définit comme un « footballeur technique, mais aussi un joueur fort, un joueur qui a beaucoup de vitesse dans la surface ».

Le jeune joueur n’a pas manqué d’exprimer sa fierté de jouer pour le Maroc : « Depuis mon enfance, j’ai toujours dit que je voulais jouer pour le Maroc parce que mes parents et ma famille sont Marocains. Cela a toujours été leur rêve. Et comme je suis avec le Maroc depuis l’âge de 15 ans, je ne voulais rien d’autre », confesse-t-il, avant de remercier le roi Mohammed VI et le président de la fédération marocaine, Fouzi Lekjaa, pour les investissements réalisés afin de développer le sport roi au Maroc.

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Le milieu de terrain espère réaliser des exploits avec le Maroc cette année. « Nous voulons tout gagner. Nous savons que nous avons un bon groupe. La génération qui arrive est composée de bons joueurs. Nous voulons gagner la prochaine Coupe d’Afrique parce que c’est chez nous. Et aussi à cause de la déception de la dernière édition (élimination en huitièmes de finale contre l’Afrique du Sud) ».

Avec son club, le PSV, il compte « faire le doublé, car l’année dernière nous n’avons pas pu gagner la coupe (ils ont perdu en huitième de finale contre Feyenoord). Maintenant, le plus important est de bien jouer en Ligue des champions pour se qualifier ». Au plan individuel, Saibari ne souhaite qu’une chose : « jouer et profiter de chaque minute, ne pas me blesser ».

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