Lors de cette mission officielle visant à renforcer la coopération militaire entre le Maroc et les États-Unis, Mohammed Gadih a échangé avec son homologue américain, le général David Allvin, chef de l’US Air Force. Les deux hauts gradés ont évoqué à l’occasion des questions d’intérêt commun, fait savoir le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. La rencontre a été « fructueuse », a indiqué dans un post sur X le général américain, saluant le rôle central du Maroc dans le renforcement de la sécurité et de la stabilité régionale et soulignant l’importance stratégique du royaume dans la politique étrangère américaine.
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Selon des observateurs, l’achat des F-35 par le Maroc a sans doute été au cœur des discussions à Washington, au regard de la composition de la délégation marocaine conduite par le général Gadih qui était accompagné du chef du bureau quatre, en charge des achats et équipements, ainsi que de plusieurs officiers supérieurs de l’armée de l’air marocaine. Des sites spécialisés avaient rapporté que le Congrès américain se préparait à approuver la vente au Maroc de 32 avions furtifs F-35 de cinquième génération, faisant du royaume le premier État arabe et africain à posséder une flotte de ce modèle.
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Le Maroc aurait déjà obtenu les autorisations nécessaires du Pentagone à cette fin, précise-t-on. Avec cette acquisition, le Maroc ambitionne de moderniser ses Forces Royal Air et de maintenir sa position de puissance régionale. L’achat des F-35 par l’armée marocaine modifiera à coup sûr les rapports de force en Méditerranée. Le Maroc a commandé 32 F-35 pour un montant estimé à 17 milliards de dollars. Le contrat inclut l’achat, la protection et la maintenance de ces avions furtifs sur une durée de 45 ans.
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Ces chasseurs, dotés d’une puissance de feu importante et d’un large rayon d’action, peuvent mener à la fois des missions d’attaque aérienne, au sol et de guerre électronique, et embarquer des missiles air-air et des armements guidés à l’intérieur de soutes internes afin de préserver leur furtivité.