Le Maroc s’attend à une légère accélération de son économie ce trimestre, avec une croissance prévue de 3,4 %, comparée à 3,2 % au trimestre précédent, selon les prévisions du Haut-commissariat au Plan (HCP).
Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) marocain pour lannée 2005 devrait atteindre 2,6%, a indiqué dimanche le Haut commissariat au Plan.
Cette situation est liée au fait que le 1er trimestre de l
année en cours serait marquée par un retournement à la baisse de 4,2% de léconomie primaire, "attribuable à l
anticipation d`une campagne céréalière légèrement inférieure à la moyenne",
Le déroulement récent de la campagne agricole au Maroc, a souligné dimanche un communiqué du Haut commissariat, sinscrit dans une tendance peu favorable à la réalisation d
une production agricole moyenne, retenue pour lélaboration des prévisions, relevant que l
évolution de 2,6% du PIB est, en conséquence, susceptible dune révision à la baisse.
"Il serait difficile de se prononcer dans l
immédiat sur lampleur de cette révision. D
éventuelles précipitations, dans les jours qui suivent, pourraient atténuer lintensité de la baisse ainsi anticipée", selon la même source.
Globalement, l
évolution des secteurs hors agriculture se poursuivrait à un rythme relativement moyen de 3%, ce qui tend à situer la croissance du PIB, au premier trimestre 2005, aux alentours de 1,9%.
Sur le plan sectoriel, les mines pourraient connaître un certain relâchement, en réaction au ralentissement attendu de la demande en fertilisants, engendré par les prémices dune consolidation des stocks mondiaux de blé, a ajouté le communiqué.
Le secteur énergétique serait marqué par une décélération de l
activité avec le retour à la normale de la production des unités de raffinage, a estimé la même source, ajoutant que lindustrie pourrait connaître, au début de cette année, un retournement à la baisse du rythme de croissance des exportations de la confection et de la bonneterie, avec la fin de l
accord multifibres.
Sagissant de l
évolution du secteur du Bâtiment et Travaux publics (BTP), elle serait tributaire du rythme dexécution des programmes d
habitat social et des travaux dinfrastructure de base.
Pour ce qui est de la consommation des ménages, un léger ralentissement du rythme est anticipé pour l
ensemble de lannée 2005, suite à un repli de l
offre des produits primaires. La hausse de la consommation privée, pour lensemble de l
année, pourrait sétablir à 4,5% environ.
Concernant l
évolution de la consommation publique, estimée à 5,3% pour lannée 2005, elle reste tributaire de l
effet compensatoire entre la revalorisation des salaires de certaines catégories de fonctionnaires et lintensité des départs volontaires à la retraite.
Au volet des échanges commerciaux avec l
étranger, poursuit le communiqué, le commerce mondial et la demande étrangère adressée au Maroc "seraient moins dynamiques quen 2004", pour cause de la flambée des cours du pétrole et des matières premières, qui risque de se prolonger au cours de cette année.
Toutefois, la tendance baissière du dollar par rapport au dirham marocain tend à atténuer l
impact du renchérissement des importations sur le solde commercial.
De même, a ajouté le communiqué, une confirmation plus prononcée de la reprise des activités touristiques, enregistrée en 2004, est de nature à conforter les entrées de devises et à contribuer à redynamiser l`économie dans son ensemble.
Angola Press
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