Maroc : la combine des milliardaires pour se soustraire à l’impôt

18 juillet 2019 - 18h20 - Economie - Ecrit par : K.B

L’évasion fiscale, que connaît le monde des affaires à Rabat, fait que plusieurs entreprises et des milliardaires marocains ont évité de payer plus d’1,2 milliard de dirhams de taxes, cumulant ainsi de grosses fortunes.

Selon le quotidien Al Massae, des entreprises, ainsi que de grandes personnalités essaient de justifier les milliards cumulés, en subventionnant des festivals et des activités artistiques. Des participations que le quotidien qualifie de dérisoires, en comparaison avec les montants des redevances fiscales.

Ce manque à gagner est imputé, selon le quotidien, à une forme de négligence, qui pourrait être qualifiée de complicité, de la part des responsables.

La majorité des personnes concernées comptent sur l’effet de prescription des taxes fiscales, afin de bénéficier légalement de l’annulation des dettes. Ils profitent ainsi d’un manque de coordination et de coopération entre les collectivités territoriales, la Trésorerie générale du Royaume et la Direction des Impôts.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Impôts - Evasion fiscale - Milliardaires marocains

Ces articles devraient vous intéresser :

Fraude fiscale au Maroc : les médecins et ingénieurs ciblés

La Direction générale des impôts (DGI) traque les médecins et ingénieurs fraudeurs. Ces derniers ont été soumis à des contrôles fiscaux, après que l’administration fiscale a relevé des écarts importants entre les revenus déclarés et les dépenses...

Netflix, Spotify... Le Maroc serre la vis

Selon la loi de finances 2024, les fournisseurs de services non-résidents au Maroc ont désormais l’obligation de s’enregistrer sur la plateforme dédiée et d’obtenir un identifiant fiscal.

Voici le guide fiscal des MRE (2024)

La Direction générale des impôts (DGI) met à la disposition des Marocains résidant à l’étranger (MRE) un guide fiscal renseignant sur les différentes dispositions, notamment celles concernant les droits d’enregistrement et de timbre, la taxe sur la...

Des députés marocains ne veulent pas payer leurs impôts

Plusieurs parlementaires sont mécontents de la Direction générale des impôts (DGI). Celle-ci les invite fermement à s’acquitter de leurs obligations fiscales, sans tenter d’obtenir d’exemptions ou d’allégements via des intermédiaires politiques.

Maroc : le fisc traque les faux travaux

Déférant aux instructions des services centraux, les équipes de contrôle relevant des directions régionales des impôts mènent des audits ciblés des comptes d’entreprises ayant déclaré de faux travaux d’aménagement et de maintenance dans leurs locaux.

Maroc : des entreprises dans le collimateur de la direction des impôts

La direction générale des impôts mène une vaste opération visant les entreprises qui ne sont plus actives et n’ont plus soumis de déclaration fiscale pour certaines, depuis de nombreuses années.

MRE et fiscalité : que change l’usage du bien immobilier ?

L’imposition d’un bien immobilier situé au Maroc dépend directement de son usage. Pour un Marocain résidant à l’étranger, les conséquences fiscales varient selon que le bien est occupé à titre d’habitation principale, loué, transmis à un proche, ou...

Marocains, pensez à déclarer tous vos revenus avant la fin de l’année !

La direction générale des impôts lance un appel à l’endroit des contribuables (personnes physiques) qui ne déclarent pas tous leurs revenus, les invitant à régulariser leur situation fiscale dans les meilleurs délais.

Jeux de hasard : un débat houleux au Maroc

Des députés ont exprimé leur inquiétude quant à l’imposition d’une taxe sur les jeux de hasard, craignant que cette mesure prévue dans le projet de loi de finances 2025 ne conduise à une légalisation de la pratique de ces jeux chez les mineurs, ainsi...

Du changement pour le statut d’auto-entrepreneur au Maroc

Le statut d’auto-entrepreneur au Marocfait l’objet de débats au Parlement. En cause, l’équilibre fragile entre simplification administrative et lutte contre les dérives fiscales.