Au Maroc, les restaurateurs sont en colère
La décision de fermeture des restaurants à 23 h n’est pas du goût des professionnels du secteur qui demandent une extension des horaires d’ouverture.
Agadir : les restaurateurs n’ont pas le moral
A Agadir, les restaurateurs réalisent un chiffre d’affaires plus bas qu’auparavant. En cause, le ralentissement des activités dans la zone touristique balnéaire.
Une récession économique s’observe dans le secteur de la restauration à Agadir. A en croire Abdelkrim Zahir, Président de l’Association des Patrons de restaurants à vocation touristique à Agadir, la fréquentation touristique accrue durant cet été n’a pas été bénéfique, surtout pour les établissements situés dans la zone touristique et, particulièrement, en front de mer.
« Auparavant, le chiffre d’affaires des restaurants était généré grâce à une activité pérenne tout au long de l’année. Actuellement, le tourisme à Agadir est rythmé par la saison estivale, où les vacances sont concentrées », a-t-il indiqué.
L’autre raison évoquée concerne les conditions qui ne sont pas remplies pour accueillir cette clientèle au sein des restaurants, en raison de la fermeture des accès routiers menant à la corniche et de l’insuffisance des parkings pour le stationnement de voitures.
Mais, cette crise, constate Leseco.ma, est à relativiser car, tout comme l’activité hôtelière, la restauration, qui comprend plus de 120 restaurants, au niveau de la Zone touristique et balnéaire (STB), cache des disparités en fonction de plusieurs paramètres.
« La majorité des investissements qui sont réalisés dans le STB se sont basés sur les flux étrangers alors que la tendance a changé actuellement à Agadir avec la prédominance des nationaux, surtout en été, malgré la reprise des marchés classiques notamment français », fait observer Abdelkrim Zahir.
Pour lui, ce qui serait à l’origine de cette situation n’est rien d’autre que le « All inclusive » (Tout inclus) imposé par les Tours opérateurs aux hôteliers. « Cette formule touristique a », a-t-il déploré, « impacte négativement notre secteur et les autres activités complémentaires ».
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