A son grand étonnement, le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb découvre que le système global et intégré adopté par son département pour s’assurer de la crédibilité des données relatives à la réalisation des objectifs généraux tels la rationalisation des dépenses, le respect des lois et la préservation du patrimoine ne fonctionne plus.
En conséquence, le ministère n’a pu suivre chaque malade ou chaque demandeur de soins dans le secteur public ces cinq dernières années. De même, cette situation a amenuisé le flux des recettes dans les centres hospitaliers et accentué les dépenses au niveau central, précise le rapport sur l’inefficacité du contrôle interne du département. En d’autres termes, l’absence du contrôle interne a généré d’importantes pertes évaluées à des millions de dirhams et créé de nouvelles dépenses pour la gestion des hôpitaux.
En outre, les centres hospitaliers n’ont pas profité de manière optimale du programme de modernisation des unités hospitalières, souligne le rapport.