Un parfum de « guerre froide » entre le Maroc et l’Algérie
La situation délicate au Sahel et la guerre en Libye, facteur de la crise sécuritaire qui secoue le Maghreb, oblige le Maroc et l’Algérie à renforcer leurs dispositifs...
Nasser Bourita met en garde l’Algérie
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a déclaré que des documents officiels de l’Algérie invitent les autres pays à boycotter le Forum de Crans Montana.
"Le Forum Crans Montana sera tenu à la date prévue et connaîtra le même succès que les années précédentes, étant donné que la logique du Maroc a été toujours une logique de construction", assure Nasser Bourita. Il martèle que le royaume défend toutes les opportunités de coopération et de dialogue dans les provinces du Sud. "Si une partie veut se mettre en travers de cette logique, qu’elle assume ses responsabilités", a-t-il ajouté.
Nasser Bourita persiste et signe : le royaume connaît bien son chemin et n’en déviera pas. Il réaffirme que la souveraineté du Maroc sur le Sahara ne fait pas l’objet d’un processus qui consiste à convaincre une partie bien connue de s’engager dans un effort constructif pour mettre fin à ce conflit artificiel. Il rappellera que le royaume "ne place jamais sa souveraineté sur le Sahara sur la table de négociations ou de tout autre processus".
Selon ses explications, le roi Mohammed VI a décidé que le Maroc ne restera pas inactif et lancé un nouveau modèle de développement des provinces du Sud, tout en œuvrant pour la consécration de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.
La dynamique de renforcement de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, assure Nasser Bourita, suit son cours. Mieux, il annonce l’ouverture prochaine des consulats d’autres pays à Laâyoune et Dakhla et la tenue de plusieurs échéances diplomatiques dans ces deux villes.
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