L’utilisation du bluetooth pour téléphoner au volant, désormais autorisée

14 mai 2020 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

Une automobiliste a obtenu l’annulation de sa contravention par le tribunal pour avoir utilisé son téléphone en se connectant via Bluetooth.

Selon le quotidien Al Massae, cette décision est une première. La victime et plaignante, a exigé et obtenu du tribunal de première instance de Kénitra, l’annulation de sa contravention, après avoir été interpellée en flagrant délit d’utilisation de ce kit.

La contrevenante avait écopé d’une amende de 1 000 dirhams qu’elle a contestée devant la justice. Et elle a obtenu gain de cause. Pour le tribunal de première instance de Kénitra, le procès-verbal dressé à cette occasion est nul et non avenu.

D’après le même quotidien, le PV reprochait à l’automobiliste d’avoir un téléphone entre les mains. "Or, aucune disposition du code de la route ne dit qu’il s’agit là d’une infraction passible d’une amende", relève la même source qui précise que cette disposition existait dans le précédent code.

Désormais supprimée à la faveur de la réforme de ce texte de loi, en 2016, seul le fait de parler au téléphone au volant, avec l’appareil à la main, constitue une violation de la loi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Automobile - Télécoms

Ces articles devraient vous intéresser :

Cession de véhicules par les MRE : ce que dit la douane marocaine

La douane marocaine autorise les Marocains résidant à l’étranger (MRE) à introduire leurs véhicules au Maroc dans le cadre de l’admission temporaire (AT). Ce régime douanier permet d’importer un véhicule sans payer de droits de douane, sous certaines...

Le marché marocain des voitures neuves s’envole

Le marché des voitures neuves au Maroc affiche une progression notable à fin octobre, selon les dernières données de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM).

Mohammed VI et son impressionnante collection de voitures

Il n’est pas rare de voir le roi Mohammed VI se balader dans les rues de Rabat sans escorte au volant de l’une des voitures de sport de son imposante collection qui compterait plus de 600 véhicules.

Maroc : les cartes SIM anonymes seront désactivées

Dans le cadre du renforcement de la lutte contre la cybercriminalité, les opérateurs télécoms sont tenus d’identifier tous leurs abonnés, a récemment annoncé Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de...

Maroc : les voitures de fonction sous haute surveillance

L’administration publique marocaine veut en finir avec le phénomène de l’exploitation des voitures de service à des fins personnelles pendant la période des vacances. Les services compétents de la police et de la gendarmerie royale sont mobilisés à...

Maroc : voici les voitures les plus vendues

Le marché automobile marocain connait un léger tassement en ce début d’année 2024. D’après les chiffres de l’Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM), 48 948 unités neuves ont été immatriculées durant les quatre premiers...

Maroc : des GPS pour traquer les voitures des fonctionnaires

Au Maroc, une ONG appelle à l’installation d’antennes GPS sur les véhicules de service affectés à certains fonctionnaires afin d’éviter leur utilisation à des fins privées.

Maroc : Coup de frein à la voiture électrique, voici pourquoi

Le ministère marocain de l’Agriculture a décidé de surseoir à son projet d’acquisition de véhicules électriques en raison de l’insuffisance de bornes de recharge dans le royaume.

Industrie automobile : Le Maroc se positionne parmi les grands constructeurs mondiaux

L’industrie marocaine, en particulier le secteur automobile, a connu ces dernières années une croissance fulgurante, propulsant le Royaume au rang des concurrents sérieux sur la scène internationale. C’est ce qu’a affirmé Ryad Mezzour, ministre de...

Maroc : La mort en spectacle sur TikTok

S’il y a une fâcheuse tendance qui se développe de plus en plus au Maroc, c’est bien la banalisation de la mort sur TikTok et d’autres réseaux sociaux par des influenceurs marocains.