Dans une réponse écrite adressée début avril au parlement, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, a fait part de sa décision de renoncer pour le moment à ce projet, évoquant le manque de points de recharge des véhicules électriques dans le royaume, ainsi que la faible autonomie de ces véhicules actuellement disponibles sur le marché marocain.
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Au problème d’autonomie insuffisante et du temps de recharge qui dure entre 7 et 12 heures, s’ajoute celui de la vitesse maximale limitée de ces véhicules et de leur prix exorbitant, indique le ministre dans sa réponse à laquelle EFE a eu accès, soulignant que ce type de véhicules n’est pas adapté pour les longues distances que doivent parcourir les missions de son département dans les différentes régions du royaume.
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Autant de défis qui restent à relever par le Maroc pour atteindre le tout électrique dans le secteur automobile. Actuellement, le royaume dispose à peine d’une centaine de points de recharge rapide, 75 plus exactement, installés par Afrimobility, le leader du transport électrique dans le royaume.