Le Maroc par la force de ses 60 usines de textile parvient à fabriquer 16 millions de masques par jour. L’annonce a été faite par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique.
Moulay Hafid Elalamy répondait ainsi à une question centrale à la Chambre des représentants sur « La stratégie adoptée par le ministère pour surmonter les répercussions persistantes du Covid-19 ». En dehors de la capacité assez confortable de fabrication de masques, le ministre a souligné que grâce aux mesures préventives prises par le ministère, 93% des emplois ont été récupérés dans le secteur de l’industrie durant le mois de juillet.
De même, aucun emploi n’a été menacé dans le secteur pharmaceutique, 97% dans le secteur automobile ont été sauvés et 92% dans le secteur du textile et de cuir. Le ministre a aussi évoqué le cas de la seule usine au Maroc, spécialisée dans la production de « l’éthanol ». Elle produit 240 hectolitres par jour de cet alcool essentiel pour la fabrication de désinfectants.
En ce qui concerne les respirateurs artificiels, Moulay hafid Elalamy explique que 500 respirateurs ont été réalisés. Mais il rassure sur l’existence de ressources pouvant permettre de « produire 1 000 respirateurs artificiels par semaine ». Il a fini son exposé sur la digitalisation de l’administration. De 30, le nombre des administrations qui utilisent désormais le bureau d’ordre digital et le parapheur électronique est passé à 900 en six mois.
Aller plus loin
Les masques de protection utilisés contre le coronavirus ont été testés. 14 d’entre eux ont fait l’objet d’une étude comparative à l’issue de laquelle Science Advances a relevé...
Les entreprises marocaines, aidées pour cela par le ministère de l’Industrie, intensifient la cadence de fabrication de masques de protection contre le coronavirus.
L’unité de fabrication des masques (UFM) de la Gendarmerie royale tourne à plein régime et a déjà produit 17 millions de masques depuis le mois de février.
Le Maroc a atteint l’autosuffisance avec ses masques réutilisables. Depuis le 10 mai dernier, il exporte le surplus vers l’Europe.
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