Les Marocains attendent toujours d’être fixés par le gouvernement sur les mesures d’allègement qu’il entend prendre pour leur permettre de passer le mois sacré de ramadan dans de bonnes conditions.
Les professionnels du secteur de la restauration, les responsables des mosquées et la communauté musulmane marocaine dans sa grande majorité, s’inquiètent du silence du gouvernement, à quelques semaines du début du mois de ramadan.
Depuis l’annonce récente, par les autorités des Émirats arabes unis, d’une batterie de mesures restrictives pour le mois de Ramadan en vue de lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays, les Marocains redoutent de plus en plus un maintien des restrictions en vigueur dans le royaume, notamment en ce qui concerne les prières « Tarawih ».
Pour le président du conseil scientifique de la préfecture Skhirat-Témara, seul le ministère des Habous et des affaires islamiques est habilité à autoriser les prières « Tarawih » dans les mosquées pendant le mois de ramadan. Pour le moment, on note une sensible amélioration de la situation épidémiologique dans le royaume, grâce à la campagne de vaccination en cours et au respect des mesures barrières.
À la date du 19 mars, le Maroc a enregistré 487 nouveaux cas, 574 guérisons et de 3 décès.
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