Le Royaume-Uni veut renforcer sa coopération sécuritaire avec le Maroc

7 avril 2022 - 11h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le maréchal de l’air Martin Elliot Sampson, haut conseiller britannique à la Défense pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord estime que la coopération sécuritaire est un élément clé de la relation entre le Maroc et le Royaume-Uni. Les deux parties comptent la développer davantage.

« Il y a certains domaines d’engagement de la défense dans lesquels le Royaume-Uni est particulièrement fier – l’un d’entre eux est notre offre de formation », a expliqué Martin Sampson dans une interview accordée à Morocco World News. Nous espérons que le Maroc continuera à bénéficier de cours de formation militaire au Maroc et au Royaume-Uni dans les années à venir  ». Selon lui, l’autre pan de la coopération militaire que les deux pays doivent développer davantage est celui des opérations de lutte contre le terrorisme.

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La crise sanitaire liée au Covid-19 a ralenti le développement de leur coopération militaire. Mais le haut responsable militaire britannique regarde l’avenir avec optimisme. Alors que le Maroc et le monde sortent de la pandémie, a-t-il fait valoir, les deux pays sont impatients de poursuivre cette coopération. « Nous sommes particulièrement impatients de reprendre notre exercice bilatéral phare Jebel Sahara cet automne », a-t-il dit. Il s’agit d’un exercice qui permet l’interopérabilité entre les unités marocaines et britanniques.

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La position géopolitique stratégique du Maroc en Afrique est certainement l’un des principaux motifs de la coopération étroite entre le Royaume-Uni et le royaume. « Les problèmes de sécurité en Afrique, en particulier dans la région du Sahel, sont en effet également importants pour la Grande-Bretagne », a expliqué Martin Sampson. « Compte tenu de l’inquiétude croissante suscitée par la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et les impacts qui en résultent, notamment l’augmentation de la migration vers l’Afrique du Nord et l’Europe et le trafic de matériel illicite, le partage d’expertise dans ces domaines sera de plus en plus précieux dans notre relation bilatérale », a-t-il ajouté.

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