
Des MRE victimes d’une escroquerie immobilière
Des Marocains résidant à l’étranger (MRE) affirment avoir été victimes d’une escroquerie immobilière à Midelt depuis des années. Ils appellent les autorités compétentes à ouvrir...
L’acquisition d’un bien immobilier au Maroc est un projet d’une vie pour certains, notamment des Marocains résidant à l’étranger (MRE), que ce soit pour une résidence secondaire ou un investissement.
Cette procédure est assujettie au paiement de droits d’enregistrement. Le taux de cette taxe administrative n’est pas fixe ; il varie en fonction de la nature du bien, de sa destination et du cadre juridique de la transaction, comme le détaille la documentation fiscale officielle.
Un taux de référence, fixé à 4 %, s’applique à plusieurs catégories d’opérations immobilières. Il concerne :
• L’acquisition de locaux à usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif ;
• L’achat de ces mêmes locaux par des établissements de crédit dans le cadre de contrats de financement spécifiques tels que Mourabaha, Ijara Mountahia Bitamlik ou Moucharaka Moutanakissa ;
• L’acte d’attribution de ces locaux par des coopératives ou des associations au profit de leurs membres ;
• Les terrains sur lesquels sont édifiés ces locaux, dans une limite de cinq fois la superficie couverte.
Un taux plus avantageux de 3 % est prévu pour stimuler le secteur du logement aidé. Il est applicable exclusivement à la première vente de certains biens, à la condition que le promoteur ait signé une convention avec l’État. Sont concernés :
• Les logements sociaux ;
• Les logements à faible valeur immobilière.
• La législation définit précisément ces catégories. Un logement social correspond à une unité d’habitation de 50 à 80 m², dont le prix de cession ne dépasse pas 250 000 dirhams hors TVA. Un logement à faible valeur immobilière est une unité de 50 à 60 m², avec un prix de première vente plafonné à 140 000 dirhams.
Les transmissions à titre gratuit, comme les donations, relèvent d’une fiscalité distincte. Elles bénéficient d’un taux d’enregistrement de 1,5 %, à condition que la donation soit effectuée entre des personnes ayant des liens de parenté spécifiques :
• En ligne directe (entre ascendants et descendants) ;
• Entre époux ;
• Entre frères et sœurs ;
• Entre la personne assurant la Kafala (recueil légal) et l’enfant pris en charge, conformément à la loi n° 15-01.
Le calcul des droits d’enregistrement pour un bien immobilier au Maroc impose une analyse précise de l’opération. La nature du bien (standard, social, à faible valeur), le type de transaction (achat, financement participatif, donation) et le lien juridique entre les parties sont les facteurs déterminants du taux d’imposition applicable.
Aller plus loin
Des Marocains résidant à l’étranger (MRE) affirment avoir été victimes d’une escroquerie immobilière à Midelt depuis des années. Ils appellent les autorités compétentes à ouvrir...
Soupçonnant un blanchiment d’argent, les services de contrôle de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) ont récemment enquêté sur l’achat de projets immobiliers...
À Harhoura, le retard de livraison des appartements d’un projet immobilier provoque la colère de dizaines de familles, parmi elles des MRE. Celles-ci ont organisé un sit-in de...
À Marrakech, les investisseurs internationaux, les touristes étrangers mais aussi les Marocains résidant en Europe, notamment en France et aux Pays-Bas manifestent un intérêt...
Ces articles devraient vous intéresser :