Immobilier : des centaines de millions de dirhams versés par l’État marocain

15 juillet 2025 - 20h00 - Economie - Ecrit par : S.A

Dans son rapport annuel, la Direction des Domaines de l’État a dévoilé le nombre total des bénéficiaires d’indemnisations financières dans le cadre des acquisitions immobilières réalisées au profit de l’État.

Le nombre total des bénéficiaires d’indemnisations financières, dans le cadre des acquisitions immobilières réalisées au profit de l’État, s’est établi, à fin 2024, à 347 personnes, pour une valeur globale atteignant 363,7 millions de dirhams, précise la Direction des Domaines de l’État dans son rapport annuel. Ces indemnisations couvrent des opérations d’acquisition de terrains ou d’expropriation pour cause d’utilité publique, portant sur une superficie globale estimée à 381 hectares, répartie à travers 335 dossiers traités. En tout, 250 bénéficiaires ont été indemnisés dans le cadre d’acquisitions amiables, soit 72,05 % du total des bénéficiaires, tandis que 97 autres ont été indemnisés suite à des procédures d’expropriation, représentant 27,95 % précise le rapport.

À lire : Ces grands chantiers vont complètement transformer l’immobilier au Maroc

On note un recours majoritaire à l’approche consensuelle. Au total, 273 dossiers ont été résolus par voie de gré à gré, contre 62 dossiers ayant nécessité une procédure d’expropriation. Un montant de 249,4 millions de dirhams a été versé aux bénéficiaires indemnisés par accord amiable, contre 114,3 millions de dirhams alloués aux indemnisations suite à des jugements d’expropriation. Le rapport de la Direction des Domaines de l’État montre également que le recours à l’expropriation est resté relativement limité : il n’a concerné que 28 % des dossiers traités. Donc, le recours à des solutions négociées a été priorisé pour plus des deux tiers des cas.

À lire : Immobilier au Maroc : ce délai de 30 jours que les propriétaires ne doivent surtout pas oublier

Cette dynamique s’inscrit dans le cadre des missions de la Direction des Domaines de l’État visant à « accompagner les stratégies et politiques sectorielles, et à étendre les infrastructures publiques sur l’ensemble du territoire national », est-il estimé.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Acquisition - Immobilier - Administration

Aller plus loin

Acheter un bien immobilier au Maroc : les frais d’enregistrement expliqués

L’acquisition d’un bien immobilier au Maroc est un projet d’une vie pour certains, notamment des Marocains résidant à l’étranger (MRE), que ce soit pour une résidence secondaire...

Immobilier à Marrakech : et maintenant, les Américains

À Marrakech, les investisseurs internationaux, les touristes étrangers mais aussi les Marocains résidant en Europe, notamment en France et aux Pays-Bas manifestent un intérêt...

Vente immobilière au Maroc : l’astuce méconnue pour éviter les mauvaises surprises fiscales

Pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui s’apprêtent à vendre un bien immobilier au pays, la question de l’impôt peut rapidement devenir un casse-tête. Une procédure...

Ces grands chantiers vont complètement transformer l’immobilier au Maroc

« Le secteur immobilier au Maroc a connu en 2023 une légère reprise, avec des prévisions de progrès significatifs à l’avenir grâce au Mondial 2030 et à la reconstruction des...

Ces articles devraient vous intéresser :

Ce que gagnent les fonctionnaires marocains

Au Maroc, le salaire net moyen des fonctionnaires a connu une forte hausse en dix ans, passant de 7 300 dirhams en 2014 à 9 500 dirhams en 2024, révèle le rapport sur les ressources humaines annexé au projet de loi de finances 2025.

Le Maroc s’attaque aux fraudeurs de la taxe sur les terrains non bâtis

Face aux dysfonctionnements relevés dans le recouvrement de la Taxe sur les terrains non bâtis (TNB) dans plusieurs communes, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a adressé une circulaire aux walis des régions et aux gouverneurs des provinces...

MRE : ce que vous devez déclarer si vous louez un bien au Maroc

Si vous êtes Marocain résidant à l’étranger et percevez un loyer au Maroc, la loi fiscale vous impose certaines obligations. Voici ce que prévoit le guide fiscal.

Maroc : du changement pour les transactions immobilières

Au Maroc, des modifications ont été apportées à certaines dispositions du Code des droits réels, notamment l’article 4. Voici ce qui va changer pour les transactions immobilières.

Les propriétaires marocains plus lourdement taxés en Espagne

La Commission européenne examine une plainte déposée le 19 mars contre l’Espagne, accusée de discrimination fiscale envers les propriétaires étrangers louant des biens immobiliers. Les Marocains (non résidents) détenant des biens immobiliers en Espagne...

Immobilier au Maroc : ces transactions « au noir » qui échappent à l’Etat

Le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville a certes renforcé la transparence et la clarté des transactions immobilières à travers la numérisation du processus d’octroi d’aide au...

Maroc : ces régions oubliées de l’internet

Lors d’un débat organisé par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a révélé la part du territoire marocain sans couverture internet.

Le programme d’aide au logement séduit les MRE

Des Marocains résidant à l’étranger (MRE) figurent parmi les 15 194 bénéficiaires du nouveau programme d’aide au logement lancé par le roi Mohammed VI en octobre dernier, fait savoir Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du Territoire, de...

MRE et fiscalité : que change l’usage du bien immobilier ?

L’imposition d’un bien immobilier situé au Maroc dépend directement de son usage. Pour un Marocain résidant à l’étranger, les conséquences fiscales varient selon que le bien est occupé à titre d’habitation principale, loué, transmis à un proche, ou...

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.