Des conditions strictes pour enseigner dans le privé au Maroc
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Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
Des écoles privées continuent-elles de gonfler les notes des élèves afin de leur garantir leur réussite au baccalauréat ? La réponse est, sans doute, affirmative. Assabah qui a examiné certains relevés de notes ayant fuité sur les réseaux sociaux, après la proclamation des résultats du BAC 2024 note une « différence flagrante entre les notes modestes obtenues dans les examens national et régional du baccalauréat et celles, excessives, relevant du contrôle continu ». Les notes du contrôle continu, attribuées par les écoles, sont décisives dans la réussite ou l’échec des étudiants, car elles représentent 25 % de la note globale au baccalauréat. Les 75 restants : il y a 25 % pour l’examen régional et 50 % pour l’examen national.
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Pour étayer ce constat, le journal rapporte qu’un élève d’une école privée dont il a examiné le relevé a eu la note de 19,27 en contrôle continu, 13,10 à l’examen régional en première année de baccalauréat et 5,3 à l’examen national. Un autre étudiant a, lui, obtenu 3,16 à l’examen national du bac et 19,62 au contrôle continu. La différence entre l’évaluation des mêmes matières en examen national et en contrôle continu est tout aussi flagrante. Un candidat scientifique a par exemple obtenu en contrôle continu la note de 19,5 en mathématiques, alors qu’il n’a eu que 3 à l’examen national. Le constat est le même en physique-chimie : il a obtenu 0,75 en examen national, mais 19,5 en contrôle continu. Tout indique donc, selon la publication, que des écoles privées gonflent les moyennes de leurs élèves.
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