Après ses performances remarquables à Lille, Adil Rami a rejoint Valence, puis l’AC Milan avant d’atterrir au FC Séville, avec lequel il a remporté la Ligue Europa en 2016. Le défenseur d’origine marocaine garde gravé dans sa mémoire le souvenir de la Coupe du monde 2018 remportée avec l’équipe de France.
« Quand on rencontre des gens et que l’on parle un petit peu de moi, je deviens nostalgique ! Je leur dis : ‘Je n’ai pas été le meilleur joueur du monde même si j’ai gagné beaucoup de titres. J’ai fait une dizaine de finales contre les meilleurs joueurs du monde de l’époque’. Donc je leur dis que je suis fier », confiait-il lors d’un entretien accordé à La Provence en 2022.
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Adil Rami n’aurait peut-être pas eu ce parcours exceptionnel s’il avait choisi de jouer pour l’équipe du Maroc, son pays d’origine. Le défenseur avait exprimé son intention de rejoindre la tanière des Lions de l’Atlas, mais s’était ravisé à la dernière minute. Le joueur de 39 ans est revenu sur sa décision lors d’une interview accordée à Canal +.
« Les soirées à Casablanca et Marrakech sont sympas, mais je ne choisis jamais mes destinations professionnelles pour les soirées. Quand le Maroc m’approche, j’ai enfin intégré l’exigence du haut niveau. Comme je n’ai pas fait de centre de formation, personne ne m’a jamais appris à jouer au football et à gérer les extras. Quand j’intègre ces choses, je veux simplement être le meilleur », a-t-il expliqué.
Le déclic est venu d’un échangé avec Claude Puel, alors entraîneur de Lille. Moi, Claude Puel m’avait dit : « tu ne connais pas encore ce monde-là, prend ton temps, ne te mets aucune barrière. » Il voyait déjà en moi l’équipe de France. Mais je ne m’en rendais pas compte. Déjà je ne pouvais pas rêver d’être footballeur professionnel, ça s’était fait en 8 mois »