L’Espagne ne participera pas à ces exercices militaires, les plus importants organisés sur le continent, malgré la reprise de ses relations avec le Maroc après le changement de position sur le Sahara, ont indiqué des sources officielles à Vozpópuli. À travers l’African Lion, le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) renforce ses liens avec les pays participants pour une meilleure sécurité de la région où l’influence de l’État islamique et d’Al-Qaïda est croissante.
L’organisation de ces manœuvres militaires est le signe de la bonne coopération bilatérale entre les États-Unis et le Maroc, qui ont renforcé ces dernières années leur alliance militaire, Rabat étant considéré par Washington comme un partenaire stratégique dans la région, et Washington comme un allié important de Rabat pour devenir la superpuissance de la région, devant l’Algérie.
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« L’exercice militaire annuel African Lion, le plus important d’Afrique, continue d’être fondamental pour notre relation à long terme avec le Maroc », soulignent-ils depuis les États-Unis. Les commandants militaires américains et marocains se sont rencontrés à Agadir au Maroc entre le 9 et le 20 janvier pour préparer l’African Lion de cette année qui devrait se dérouler du 22 mai au 16 juin dans les régions d’Agadir, Tan-Tan, Mehbes, Tiznit, Kenitra, Ben Guérir, Tifnit et au Sahara.
Le Sahara est une question sensible dans la politique étrangère du Maroc. Les États-Unis ont reconnu depuis 2020 la marocanité du Sahara. L’Espagne, elle, a déclaré son soutien au plan marocain d’autonomie de ce territoire en mars, après plusieurs mois de crise avec le royaume. Les deux pays tiendront dans les prochains jours la réunion de haut niveau pour renforcer leurs relations.