20.000 Dhs d’amende pour le directeur d’Al Ousboue Assahafi

26 août 2007 - 20h27 - Maroc - Ecrit par : L.A

Mustapha Alaoui, directeur de l’hebdomadaire ’"Al-Ousboue Assahafi", jugé pour "diffusion, de mauvaise foi, de fausses nouvelles", de "faits non avérés" et de "faux documents attribués à autrui" a été condamné à une amende de 20.000 dirhams. Le directeur de la publication en langue arabe n’était pas présent lors de la prononciation du verdict.

L’hebdomadaire avait publié le 6 juillet dernier un article contenant des propos attribués au Secrétaire général de l’ONU, portant atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et jugés diffamatoires à l’égard des membres de la délégation marocaine aux négociations sur le Sahara.

Mustapha Alaoui avait affirmé, mardi dernier devant la cour, que par la publication dudit article, il entendait "faire connaître à ses lecteurs que les propos rendus publics sur le Net portent atteinte à la souveraineté nationale".

Le parquet avait ordonné à la police judiciaire de diligenter une enquête préliminaire avec le directeur, soulignant, dans un communiqué, que l’article en question est "monté de toute pièce et constitue le fruit de l’imagination des ennemies de l’intégrité territoriale", tout comme il "contient de fausses nouvelles dont le but diffamatoire est de porter atteinte à notre pays et de répandre, par voie de presse, des informations infondées".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Presse - Procès - Liberté d’expression

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Ahmed Assid dénonce la répression des voix d’opposition par l’astuce des mœurs

Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.

Le Magazine Marianne censuré au Maroc

L’hebdomadaire français Marianne (numéro 1407) a été interdit de distribution au Maroc, en raison d’un dessin caricatural jugé offensant pour le prophète Mohammad.

Tollé après la caricature du roi Mohammed VI par Charlie Hebdo

Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’«  acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.