Il leur est reproché d’avoir commis des actes contraires à la loi et punis par le code pénal, a indiqué le procureur Mohamed Aqwir dans une déclaration à la presse.
Ces actes concernent : « l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, l’incitation à commettre des délits et des crimes, l’humiliation des fonctionnaires publics lors de l’accomplissement de leurs missions et l’hostilité envers les symboles du Royaume dans des rassemblements publics », a-t-il souligné.
Le 26 mars derniers, une résidence et des véhicules des forces publiques avaient été incendiés, des biens publics endommagés et des fonctionnaires humiliés et agressés.
Jusqu’à présent, 20 personnes ont été arrêtées par les services de police. Elles sont accusées d’avoir reçu « des transferts d’argent et un appui logistique de l’étranger afin de mener des activités de propagande susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du Royaume et ébranler l’allégeance des citoyens à l’Etat marocain et aux institutions du peuple marocain, en plus de l’humiliation et l’hostilité à l’égard des symboles du Royaume dans des rassemblements publics, outre d’autres actes criminels ».