Son avenir est en jeu, mais Achraf Hakimi affiche une sérénité déconcertante

Comme si de rien n’était, ou presque, le latéral droit marocain du PSG a repris l’entraînement avec le club parisien de ce mercredi 6 août alors qu’il risque un procès pour viol.

Achraf Hakimi affiche une sérénité déconcertante. Il est arrivé mercredi aux alentours de 8h45, à bord d’un van noir aux vitres teintées piloté par son chauffeur personnel au centre d’entraînement de Poissy. Ses ennuis judiciaires ne lui ont visiblement pas sapé le moral. « Ses partenaires n’ont remarqué aucun changement d’attitude, ni de tracas chez celui qui, convaincu de n’avoir rien à se reprocher, entend rester serein », rapporte Le Parisien. Les champions d’Europe ont moins d’une semaine pour se préparer pour la Supercoupe de l’UEFA, mercredi 13 août face à Tottenham. La saison de Ligue 1 devra ensuite commencer, le 17 août, avec un déplacement au stade de la Beaujoire, à Nantes.

Le 1ᵉ août, le parquet de Nanterre a réclamé la mise en accusation Hakimi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine pour être jugé pour viol. Il revient désormais au juge d’instruction de confirmer ou non les termes du réquisitoire définitif de l’accusation, signé le 1ᵉʳ août. Le latéral droit marocain du PSG risque jusqu’à quinze ans de prison en cas de procès pour viol.

Les faits remontent au 25 février 2023. Une jeune femme de 24 ans s’était présentée au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et avait déclaré avoir été violée par le défenseur marocain à son domicile le 25 février 2023. Elle avait affirmé avoir été embrassée de force et avoir subi une pénétration digitale malgré sa résistance. Elle avait ajouté qu’elle était parvenue à le repousser et précisait qu’une amie, contactée par SMS, était venue la récupérer.

La présumée victime n’avait pas porté plainte, mais le parquet de Nanterre s’était autosaisi de cette affaire. Le 3 mars 2023, le joueur marocain avait été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire, après un placement en garde à vue et une ouverture d’information judiciaire par le parquet. Des auditions au cours desquelles il avait nié toute agression ou viol. Le joueur marocain avait même dénoncé une tentative de racket contre lui et lancé une procédure à l’encontre de la plaignante.