
Maroc : la prolifération de sangliers inquiète
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À l’échelle internationale, le trafic d’animaux sauvages a pignon sur rue. Outre les loups et les serpents capturés, les bébés singes magots albinos originaires du Maroc sont revendus à 2500 euros en France via les réseaux sociaux.
« Bébés singes magots albinos, yeux bleus, originaire du Maroc espèce rare, un seul de disponible pour le prix de 2 500 euros. » C’est l’une des offres proposées par les trafiquants d’animaux sauvages sur la toile, fait savoir TF1. Autre proposition : « Tigre blanc disponible au Mexique, 3 000 euros, mais c’est gagnant-gagnant car moi, je gagne et vous aussi parce que vous achetez un tigre blanc rare ».
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« La problématique des trafics n’est pas nouvelle, mais c’est vrai qu’elle a été accentuée ces dernières années par le phénomène aussi des réseaux sociaux. Il y a eu beaucoup de personnalités qui se sont affichées avec des animaux sauvages, analyse Christophe Marie, directeur des affaires nationales et européennes au sein de la Fondation 30 millions d’amis. On connaît aussi la vague de Dubaï et autres où on voyait des personnalités s’afficher avec des animaux sauvages. »
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Le trafic d’animaux sauvages ne cesse de prendre de l’ampleur. Interpol a saisi 20 000 animaux sauvages vivants partout dans le monde fin 2024. « Soit, on est sur un trafic d’opportunités, des gens qui sont dans le besoin ou qui sont déjà dans des petits trafics et c’est juste une option supplémentaire qui se présente à eux. Soit, on est en face de véritables structures, donc les groupes criminels se sont impliqués dans ce trafic-là. On a changé d’échelle donc pour les espèces, on passe en mode industriel », souligne Fabrice Gayet, agent des douanes françaises au sein de la Direction nationale garde-côtes douanes.
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Alors que les saisies se multiplient, il y a une autre grosse équation à résoudre : saturation des structures d’accueil des animaux. À titre d’exemple, un refuge situé près de Chartres où on dénombre près de 600 pensionnaires. Si certains animaux ont pu trouver un refuge, d’autres ont été abandonnés à leur triste sort.
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