Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».
La police de la zone de Bruxelles-Midi a interpellé mardi à Saint-Gilles le patron d’un snack, dans le cadre d’un dossier de traite des êtres humains, a-t-on appris jeudi au parquet de Bruxelles. Le suspect, Ahmed, âgé de 43 ans, a été relaxé après audition.
Il est suspecté d’avoir exploité les services d’une jeune femme de 18 ans, qui travaillait dans le snack depuis 18 mois. Celle-ci a déclaré avoir subi également des attouchements et avoir été harcelée par son patron.
La jeune femme travaillait quotidiennement dans le snack pour un salaire journalier de 20 euros. Les heures supplémentaires n’étaient pas payées, selon la victime. Le patron lui devait encore la somme de 600 euros.
Elle n’était pas nourrie et dormait chez des amies ou sur des tabourets du snack. Des morceaux de pain sec et des restes de saucisse ont été trouvés dans le sac de la jeune femme. Celle-ci a reçu le statut de victime. Il y a trois ans, elle a quitté le Maroc pour la Belgique. Elle a d’abord travaillé comme gardienne d’enfants à domicile pendant une année.
L’enquête a démarré à la suite d’une lettre anonyme de dénonciation selon laquelle une jeune femme marocaine sans documents était exploitée en arrière cuisine. Lors du contrôle mené mardi par le service enquête et recherche de la police locale, le snack, situé rue A. Bréart, était fermé.
Lors de l’opération, la police a interpellé également un jeune homme qui possédait les clés de l’établissement et qui était en séjour illégal et sans permis de travail. Le patron s’est présenté à son snack à la demande de la police.
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