Belgique/ « Mosaïque » : Culture et tradition musulmanes au cœur d’une exposition

Baptisée « Mosaïque », une nouvelle exposition se déroule depuis le 5 février, au Centrissime, l’organe chargé de la promotion de la région du Pays du Centre. Cette nouvelle exposition constitue une opportunité de rencontre entre trois photographes et les citoyens de traditions, d’origines ou de cultures musulmanes à Bruxelles ou en Wallonie.

Né de l’inquiétude de voir grandir, la stigmatisation et les discriminations envers cette communauté, le projet « Mosaïque » représente une rencontre entre Viviane Stevens, Bénédicte Thomas et Véronique Vercheval du collectif De Vizu et les premiers concernés. Dans une société ayant volontairement mis de côté une partie de ses minorités, le scepticisme prend de jour en jour de l’ampleur et il est indispensable de se retrouver mutuellement pour tendre vers le vivre-ensemble, fait savoir RTBF.

À travers ces images, c’est la vie de chaque jour qui se laisse voir. Le travail, les jeunes, leurs aînés, les fêtes, la famille, les doutes, les joies, les peines. Les images sont suivies des textes de la journaliste Maryam Benayad, qui connaît et sait parler de cette culture, tout en évoquant des questions associées à notre société. Ainsi, la valeur de la représentation dans les milieux médiatiques et publics a été prouvée dans la construction identitaire des plus jeunes. Et d’ailleurs, c’est ce que vise cette exposition : « offrir une image valorisante et positive d’hommes et de femmes auxquels les jeunes belges d’origine et de culture musulmane pourront s’identifier ».

Par la même occasion, d’autres activités sont prévues dans le cadre de cette exposition. Il s’agit notamment du projet « T’y crois ? T’y crois pas ? » ayant pour objectif, la mise en place d’un dialogue interconvictionnel entre les communautés musulmanes, catholiques et protestantes de La Louvière. En plus, le 11 février à 19h, s’est tenue une rencontre des photographes de Mosaïque et café citoyen en ligne. Le 22 février à 17h, Hassan Jarfi fera son témoignage en ligne, suivi de la présentation d’outils pédagogiques en ligne, le 23 février à 14h. Le 25 février, sera développé le thème : « Pourquoi il faut privilégier l’interculturalité ? », également en ligne.