Victoire dans la douleur mais victoire tout de même et qui nous permet d’engranger les trois points qui nous confortent dans notre position de leader avec trois longueurs d’avance sur notre actuel poursuivant, le Kenya en l’occurrence. Certes, face à la Guinée, la sortie des Lions de l’Atlas fut loin d’être convaincante mais, faut-il le souligner, l’adversaire n’était guère tombé de la dernière pluie. En outre, les Guinéens n’étaient pas venus pour faire de la figuration et encore moins jouer les victimes expiatoires.
Jouant la défense à outrance, les hommes de Patrice Neveu ont, par ailleurs, employé souvent la manière forte pour juguler les velléités du Onze national.
Témoins les gestes vilains du demi-centre à l’encontre d’Abdessalam Ouaddou et celui d’un autre joueur guinéen contre Jawad Zaïri. Alors, ne faisons guère la fine bouche et savourons comme il se doit ce succès qui permet aux Lions de l’Atlas d’envisager l’avenir avec une grande sérénité.
L’obstacle guinéen, n’en déplaise à certains détracteurs, constituait un écueil sur la route vers la qualification pour la CAN et le Mondial 2006. Hajji et ses coéquipiers l’ont négocié avec bonheur même si la manière n’y était pas.
Maintenant, Zaki et ses troupes peuvent préparer, la tête reposée, leurs prochaines sorties face d’abord à la lanterne rouge, le Malawi.
En effet, le 4 juin prochain, le Maroc accueillera une équipe du Malawi qui vient d’être étrillée par la Tunisie (7-0) et dont le moral est au plus bas.
Si le Onze national remporte la victoire, il pourra alors se rendre au Kenya le 18 juin l’esprit tranquille.
En septembre, il recevra le Botswana qui n’est guère un foudre de guerre.
Mais la rencontre qui promet une chaude empoignade n’est autre que le choc maghrébin prévu le 8 octobre en Tunisie Mais, comme aime à le répéter Baddou Zaki, il faut se rendre à Radès le billet du Mondial 2006 en poche.
Mustapha Abou-Ibadallah - Le Matin
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