Ces centres de bien-être et d’esthétique pullulent dans certaines zones de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa. Mais la plupart de ces espaces « ne disposent pas des autorisations nécessaires pour exercer cette activité » et n’hésitent pas à les transformer en lieux de prostitution, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, rappelant que les autorités compétentes avaient mené une enquête pour lutter contre ce phénomène.
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« Vingt-cinq salons de massage et Spa ont été identifiés par cette enquête. Ils ne disposaient pas des autorisations requises, surtout après les modifications des plans de ces espaces », indiquent les sources du quotidien. Certains centres avaient une autorisation pour exercer des activités de coiffure et non de massage. Les mêmes sources ajoutent que les employées de certains de ces centres « ne sont déclarées à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et ne sont même pas rémunérées. Elles se contentent des généreux pourboires de leurs clients ».
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Le président du groupe de l’Istiqlal au conseil de la ville de Casablanca, Mustapha Haiker, a interpellé sur les réseaux sociaux le président du conseil de l’arrondissement communal de Maârif, « sur le flou qui entoure les autorisations délivrées » à ces centres de massage et spa dans la ville. L’élu a demandé que soient rendues publiques « les informations relatives à ces salons, leur nombre, leur adresse, leur superficie et les autorisations dont ils disposent pour mettre un terme à la polémique suscitée autour de ces espaces ».