Sous la supervision du parquet compétent, la police judiciaire mène une enquête pour faire la lumière sur l’affaire du chaton isolé, faible et impuissant, tué par un chien, sur ordre de sa maîtresse. La vidéo de la torture de l’animal a été publiée sur les réseaux sociaux mercredi dernier. Sur la toile, le hashtag « la prison pour la tueuse de chats » a été lancé, pour décrier la torture et la mort de ce chaton. Bon nombre d’internautes ont appelé à poursuivre la femme en justice.
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Si les faits sont avérés, la maîtresse du chien risquerait gros. Au Maroc les actes de torture commis envers un animal sont punis de peines d’emprisonnement et d’amende.
Aux termes de l’article 601 du Code pénal marocain, « quiconque empoisonne des animaux de trait, de monture ou de charge, des bêtes à cornes, des moutons, chèvres ou autre bétail, des chiens de garde ou des poissons dans des étangs, viviers ou réservoirs, est puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams ».
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Quant à l’article 602 du même Code, il stipule que « quiconque, sans nécessité, tue ou mutile l’un des animaux mentionnés au précédent article ou tout animal domestique, dans les lieux, bâtiments, enclos et dépendances ou sur les terres dont le maître de l’animal tué ou mutilé est propriétaire, locataire ou fermier, est puni de l’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 120 à 250 dirhams. Si l’infraction a été commise avec violation de clôture, la peine d’emprisonnement est portée au double ».