Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.
Hanane, Mustapha et Adil ont de la chance. Etudiants en Allemagne, ils ont déjà pris pied dans la vie active. En effet, ils ont pu, à l’instar d’une dizaine d’autres étudiants, décroché des stages dans des entreprises marocaines. C’était à l’occasion du Salon Fruit Logistica qui s’est tenu à Berlin du 7 au 9 février.
La démarche s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accompagnement et de réintégration des compétences marocaines en Allemagne. Une opération initiée il y a plusieurs années par le ministère fédéral allemand de Coopération. Les autres acteurs du programme sont la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc, le Centre international de migration et de développement et le World University Service. Les objectifs visés par tous ces partenaires sont : le transfert de savoir-faire, l’exploitation des synergies avec les compétences locales, le dialogue culturel. Il est de même question de consolider la coopération économique entre les deux pays.
Outre les jeunes diplômés, le programme s’adresse également aux cadres rapatriés ayant acquis une qualification professionnelle en Allemagne et qui désirent développer des affaires au Maroc.
Aux différents bénéficiaires, l’offre du programme consiste en un accompagnement en conseils et en subventions. Ainsi, au niveau notamment de la création d’entreprise, le postulant peut bénéficier, entre autres, du financement d’achat de matériel à hauteur de 110.000 DH, sans compter l’accompagnement dans le retour aux pays. Pour les jeunes diplômés, l’offre d’encadrement consiste en un billet aller-retour à destination de la ville du lieu du stage au Maroc. Une bourse de stage de 3.100 DH/mois est aussi allouée aux postulants pour une durée de trois à six mois.
A noter que l’Allemagne accueille plus de 8.500 étudiants. Plus de 67% d’entre eux se forment en ingénierie et 19% étudient l’économie, la linguistique et le droit. La médecine et l’agronomie n’attirent que 1% respectivement d’entre eux.
Source : L’Economiste - Malika Alami
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