Écoles de commerce : les Marocains dominent le classement en France
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Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation préalable et respecter un cadre strict.
Mohamed Saâd Berrada, ministre de l’Éducation nationale, a ainsi détaillé la procédure à suivre. Les enseignants désireux de cumuler les postes devront déposer une demande d’autorisation avant la fin juin, puis une seconde avant la fin septembre de chaque année scolaire. Pas question de faire cavalier seul : l’enseignement supplémentaire est interdit sans autorisation officielle, dans des établissements non autorisés, et ne peut excéder huit heures par semaine. De plus, les enseignants ne pourront donner des cours que dans leur matière de spécialisation et pour un niveau équivalent à celui qu’ils enseignent dans le public.
Pour éviter les abus et la fatigue excessive, le ministère a également imposé des règles strictes concernant les horaires. Un intervalle d’au moins une heure devra être respecté entre les cours dispensés dans le public et ceux donnés dans le privé. La journée de travail cumulée, tous établissements confondus, ne pourra dépasser six heures. En cas de congé maladie, paternité, maternité ou toute autre absence, les heures supplémentaires seront strictement interdites.
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Du côté des établissements privés, le nombre d’enseignants du public autorisés à donner des cours supplémentaires est limité à 20 % de l’effectif total du secondaire.
La demande d’autorisation devra être déposée entre le 1ᵉʳ avril et le 15 mai de chaque année scolaire. Le directeur de l’établissement public d’origine rendra ensuite un avis, en tenant compte de l’intérêt de ses propres élèves. Il s’assurera notamment que les heures supplémentaires n’empiètent pas sur les horaires de travail officiels de l’enseignant et que son absence ne perturbe pas le fonctionnement de l’établissement. La direction provinciale examinera ensuite la demande et l’Académie Régionale d’Éducation et de Formation délivrera l’autorisation définitive.
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