Une lettre particulière adressée à Emmanuel Macron. Elle émane d’Amine et Yasmine. L’idée de rédiger cette correspondance vient du premier. L’avenir de Casino meuble souvent les conversations familiales. Alors qu’une rencontre des salariés avec le ministre de l’Économie Bruno Lemaire devrait bientôt avoir lieu pour débattre du sujet, Amine émet le vœu de rencontrer le président de la République, fait savoir Francebleu. Sur conseil de sa mère Abiba, employée chez Casino depuis 24 ans et qui travaille au siège social du groupe à Saint-Étienne, le garçon de 8 ans décide d’adresser une correspondance à Emmanuel Macron, une rencontre avec le président n’étant pas une chose aisée.
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Yasmine qui vit à Amiens et dont le père est un collègue de travail d’Abida approuve la démarche. Ensemble, les deux enfants rédigent la lettre. « Tous les deux, pendant une semaine, ils ont fait plusieurs écrits, barré, recommencé, etc. », raconte la maman d’Amine. Dans cette correspondance, les deux enfants demandent au président de la République de sauver l’entreprise où travaillent leurs parents. Il n’y a pas que l’emploi de leurs parents qui les préoccupe. Ils sont très attachés à Casino dont la fermeture leur ferait perdre certains avantages.
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Le groupe propose souvent des cadeaux et activités pour les membres de la famille, souligne Abida. « L’année dernière, raconte-t-elle, il y a des enfants qui ont pu passer une journée avec l’équipe de l’AS Saint-Étienne, une journée entière avec le bus officiel qui est venu les chercher au siège. Mes fils en faisaient partie. Pour eux, Casino, ce sont tous ces avantages qui vont peut-être disparaître, en tout cas dans les yeux de mon fils. Pour lui, ça l’interpelle. Il dit qu’il ne verra plus le bureau de maman, les collègues, qu’il n’y aura plus de Noël à Casino. »
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« S’il vous plaît, sauvez Casino pour nos parents et pour nous », plaident Amine et Yasmine. Le député de la Loire, Quentin Bataillon, assure avoir transmis leur lettre directement à Emmanuel Macron la semaine dernière. Et d’ajouter : « Je sais qu’il a pu la consulter et que la démarche l’a touché ».