Mohamed Sektaoui, directeur général d’Amnesty Maroc a appelé les autorités marocaines à se conformer à la résolution onusienne appelant à un moratoire sur la peine de mort en vue de son abolition définitive et à supprimer toutes les mentions de la peine capitale dans le code pénal marocain.
Même si les sentences capitales sont encore prononcées au royaume, aucune peine n’a appliquée depuis le début des années 90, date à laquelle le célèbre commissaire Tabet avait été exécuté. L’ancien chef des Renseignements généraux de Hay Mohammedi-Aïn Sebaâ avait violé plusieurs centaines de femmes et tourné au moins une centaine de films à caractère sexuel.