L’économie marocaine résiste aux assauts répétés d’une conjoncture internationale difficile. C’’est ce qui ressort des derniers chiffres publiés par Bank Al Maghrib (BAM)
En dépit de cette crise générale, l’activité économique au Maroc est restée globalement positive au second trimestre. Ce résultat peut se justifier grâce aux résultats favorables enregistrés au niveau de plusieurs secteurs à contribution significative dans la valeur ajoutée totale, notamment le secteur secondaire. Celui-ci profite des efforts de l’industrie (+2,5% au T1), de l’extractif (+2,7% à fin mai) des ventes de ciment aussi (2,1% à fin juin) sans compter l’énergie électrique (+25% à fin juin). La même source rapporte que le bon comportement de la demande extérieure adressée au Maroc a été déterminant dans cette réussite.
En ce qui concerne le secteur tertiaire, il a bénéficié de la vigueur des activités liées au tourisme (+4,6% des arrivées à fin mai), au transport (+11,4% des passagers aériens à fin juin) et aux télécoms (+ 2,3% de la valeur ajoutée à fin juin).
Quant au secteur primaire, il demeure soumis à une tendance baissière avec un recul de la campagne céréalière. Celle-ci a été compensée par la bonne performance des autres filières agricoles et de celle de la pêche. Dans ce cas également, il faut préciser que la demande intérieure reste vigoureuse avec le bon comportement de la consommation des ménages. Pour preuve, leur pouvoir d’achat a légèrement progressé. Ceci a permis la création de 53.000 nouveaux emplois.
Quant au financement de l’économie, les crédits à la consommation progressent de 4,2%, ceux à l’investissement avancent de 2,3%. L’économie marocaine pâtit en revanche du déficit de la balance commerciale qui, en dépit des politiques publiques, n’arrive pas à se résorber.
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