Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Plusieurs projets seront concrétisés entre la région de Fès-Boulemane et la fondation Sophia Antipolis (France). C’est ce qu’indique M’hamed Douiri, président du Conseil régional. En effet, une forte délégation de représentants de la région de Fès-Boulemane était, le 17 mars dernier, en visite dans la ville française de Nice.
L’objectif est de réactiver une convention de partenariat liant la région et la fondation Sophia. Il s’agit aussi de profiter de l’expérience niçoise dans plusieurs domaines. Outre le président de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, des représentants de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et de la fondation AttijariWafa bank ont été associés à ce voyage.
D’emblée, l’ambition des responsables fassis est de mettre en exergue l’existence de potentialités universitaires de formation et de recherche. Sans oublier la mise en place des pôles d’excellence pour les grands projets structurants de la région concernant en particulier l’INDH, le programme de développement régional touristique (PDRT) et les technologies d’information et de communication.
Axes de collaboration
En clair, c’est la coopération décentralisée qu’il faut développer. Selon Douiri, plusieurs rencontres ont été organisées, notamment avec les représentants des centres de recherche, des centres de formation, du CHU de Nice ainsi qu’avec les organismes de financement et d’aide à l’innovation.
Les responsables de la fondation Sophia Antipolis ont par ailleurs présenté les différents projets qu’ils mènent, notamment ceux liés au télétravail et à l’implantation de télécentres ainsi que ceux relatifs au montage de formation à distance, grâce au centre de production audiovisuel.
Cette visite a permis de déterminer les axes de collaboration entre les deux parties. Parmi les secteurs qui sont visés par ce partenariat, l’implantation d’une technopole, dont la convention a été signée le 5 avril dernier à Fès par le sénateur Pierre Laffitte.
« En gros, nous avons pu examiner des projets communs à réaliser pour avoir une vision et ce, dans la perspective de l’élaboration d’une offre ciblée de formation professionnelle continue, la participation de la région aux projets des pôles de compétitivité, en particulier ceux du pôle SCS, etc », indique Douiri.
Fès-Boulemane vient d’être dotée d’un fonds local de soutien de l’INDH. Les élus l’ont adopté à l’unanimité, le 28 mars, lors d’une session extraordinaire. Le conseil a, également, accepté le projet de coopération de partenariat qui sera signé en avril prochain à Meknès entre le Conseil de la région Fès-Boulemane et l’association du premier Salon international d’agriculture (SIAM). L’espace consacré à la région de Fès sera reconnu grâce à son entrée « Bab Boujloud ». Et il portera le slogan « Fès-Boulemane : Patrimoine, Terre, Eaux », conclut Fouad Ouzzine, directeur du Conseil régional d’investissement.
Youness Saad Alami - L’Economiste
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