Face au refus du Maroc de reprendre la coopération policière avec l’Espagne, les services secrets espagnols ont dû se tourner vers la France pour continuer à recevoir des informations sur le terrorisme au niveau de la frontière sud.
En riposte à l’accueil de Brahim Ghali par l’Espagne pour des raisons « humanitaires », le Maroc a suspendu sa coopération policière avec elle sur les questions antiterroristes. L’Espagne, durement affectée par cette situation, et ne pouvant rester sans informations sur le terrorisme au niveau de sa frontière sud, a été contrainte de se tourner vers la France, rapporte OKDIARIO.
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Les services de renseignement français sont disposés à fournir à l’Espagne toutes les informations antiterroristes clés en provenance du Maroc pendant toute la durée de la crise, précise la même source qui rappelle que l’Espagne ce faisant, demande un retour d’ascenseur à la France qui avait subi en 2014, la colère du Maroc après qu’Abdelatif Hamouchi, le Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) a été poursuivi pour des crimes présumés de torture et de persécution lors d’un déplacement à Paris.
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Le Maroc a suspendu l’accès aux informations sur le djihadisme à un moment où l’Espagne est en alerte antiterroriste de niveau 4. Ces informations sur les mouvements de djihadistes sont très utiles pour l’Espagne, car elles ont déjà permis d’empêcher une multitude d’attentats terroristes contre l’Espagne.